Lomé Actu, 28 Août 2024- Fethi Ghares, un opposant algérien bien connu, a été arrêté par la police à moins de dix jours de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre. Son épouse a annoncé cet enlèvement présumé sur les réseaux sociaux, une information confirmée par le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Agé de 49 ans et ancien activiste du mouvement populaire Hirak, Ghares a déjà connu la prison, ayant été condamné en 2021 pour divers chefs d’accusation, dont l’atteinte à la personne du président Abdelmadjid Tebboune. Son mouvement politique, le Mouvement démocratique et social (MDS), a été interdit en février 2023.
Après son arrestation, Fethi Ghares a été conduit au commissariat central d’Alger, où son épouse, Massouda Chaballah, et un ami, Ouhida Benhalla, se sont également retrouvés détenus lorsqu’ils se sont présentés pour récupérer leurs téléphones confisqués suite à une perquisition.
Les autorités algériennes sont régulièrement critiquées par des organisations comme Amnesty International pour leur répression à l’encontre des dissidents, des manifestants et des journalistes. Ces derniers mois, Amnesty a dénoncé une tendance à la répression systématique de toute forme de dissidence en Algérie, exacerbant ainsi les tensions politiques à l’approche des élections.
