Maurice Kamto, figure majeure de l’opposition camerounaise, ne participera pas à l’élection présidentielle prévue en octobre 2025. Le Conseil constitutionnel a confirmé le 5 août le rejet de sa candidature, validant ainsi la décision initiale d’Elecam, l’organe électoral.
Malgré les espoirs nourris par ses partisans et son passage devant la Cour la veille, le recours déposé par Kamto a été jugé non recevable. Son absence du scrutin risque de laisser la voie libre à une nouvelle candidature du président sortant, Paul Biya.
Selon les autorités électorales, l’invalidation de sa candidature repose sur la présence d’un autre postulant enregistré sous la bannière du même parti, le Manidem. Ce détail technique a suffi à écarter celui qui apparaissait comme le principal rival du pouvoir en place.
Cette décision marque un tournant décisif dans la course électorale, affaiblissant considérablement les chances de l’opposition d’imposer une réelle alternance.