Présidentielle au Cameroun : Les ONG dénoncent la détention arbitraire de six jeunes militants

Lomé Actu, 28 septembre 2024- Au Cameroun, six jeunes militants politiques ont été arrêtés entre le 9 et le 11 septembre 2024 dans la ville de Figuil, dans la région du Nord.

Ils sont accusés d' »attroupement illégal, incitation à la révolte, trouble à l’ordre public » pour avoir porté des tee-shirts avec des messages jugés subversifs par les autorités. Parmi les messages incriminés figure la mention « pouvoir au peuple ».

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Les ONG Nouveaux droits de l’Homme Cameroun et Amnesty International dénoncent ces arrestations comme une nouvelle manifestation de la répression contre toute forme de contestation au Cameroun, à l’approche de la prochaine élection présidentielle.

Ces arrestations s’inscrivent dans un contexte de répression accrue des voix dissidentes au Cameroun. Les ONG accusent le gouvernement d’utiliser les accusations de « trouble à l’ordre public » pour museler toute opposition politique et limiter la liberté d’expression.

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Les six militants sont détenus en garde à vue dans les cellules de la gendarmerie, sans accès à une assistance juridique. Amnesty International appelle à leur libération immédiate et sans condition, craignant que ces arrestations ne soient qu’un signe avant-coureur d’une intensification de la répression à l’approche de la présidentielle de 2025.

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