Le Sénat togolais est officiellement au complet, et tous les regards sont désormais rivés sur une question brûlante : Qui prendra la tête de cette nouvelle institution ?
Deux noms dominent la conversation : Joseph Kokou Koffigoh et Bernadette Essossimna Leguezim-Balouki. Tous deux ont des références impressionnantes, mais un seul peut prétendre à la première place.
Joseph Kokou Koffigoh : l’homme d’État chevronné
Joseph Kokou Koffigoh n’est pas un inconnu sur la scène politique togolaise. Ancien Premier ministre (1991-1994), il a joué un rôle central lors de la transition démocratique du pays. Premier chef de gouvernement issu de la Conférence nationale souveraine de 1991, Koffigoh est un poids lourd de la politique togolaise.
Avocat de formation, Koffigoh a une connaissance approfondie de l’appareil d’État et de la gouvernance. Son expérience et ses connaissances institutionnelles font de lui un candidat naturel à la présidence du Sénat. Si la priorité est de nommer un dirigeant chevronné capable de naviguer dans des paysages politiques complexes, Koffigoh est le grand favori.
Bernadette Leguezim-Balouki : la défenseuse de l’égalité des sexes
De l’autre côté du ring se trouve Bernadette Essossimna Leguezim-Balouki, une pionnière pour les femmes dans la politique togolaise. Ancienne ministre ayant occupé des postes clés au cours de sa carrière, notamment ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Enseignement technique (2010-2019), Leguezim-Balouki est un symbole de l’égalité des sexes et de la représentation.
Son élection potentielle à la présidence du Sénat s’inscrirait dans le cadre de l’engagement du président Faure Gnassingbé en faveur de la promotion des femmes à des postes de direction. Dans une région où les femmes sont souvent sous-représentées aux postes de haut niveau, la nomination de Leguezim-Balouki enverrait un message fort sur l’engagement du Togo en faveur de l’inclusion.
Les facteurs décisifs
Alors, qui sera-ce ? La décision finale dépendra probablement des priorités du chef de l’État et de la majorité au pouvoir.
- Si l’objectif est de nommer un dirigeant chevronné avec des décennies d’expérience, Koffigoh est le choix évident.
- Si l’accent est mis sur la promotion de l’égalité des sexes et la démonstration de l’engagement du Togo en faveur de l’autonomisation des femmes, Leguezim-Balouki pourrait entrer dans l’histoire.
La session juridique du Sénat, dirigée par le doyen d’âge Koudjolou Dogo, a marqué le début officiel de ses activités. Désormais, la course à la présidence s’intensifie. Que ce soit l’expertise institutionnelle de Koffigoh ou le potentiel révolutionnaire de Leguezim-Balouki, le Sénat togolais est prêt pour une ère de leadership transformatrice.
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