Présidence de l’Union africaine : Qui prendra les rênes après Moussa Faki Mahamat ?

Au cœur du sommet annuel de l’Union africaine qui se tient à Addis-Abeba les 15 et 16 février, une question brûlante se pose : qui héritera du poste de président de la Commission, laissé vacant par Moussa Faki Mahamat ?

Trois personnalités se disputent ce rôle crucial : Raila Odinga, un vétéran de la politique kényane, Richard Randriamandrato, ancien ministre malgache, et Mahamoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti.

À l’approche du vote, qui se déroulera en secret, chaque candidat intensifie ses efforts de campagne, avec des soutiens variés pour chacun.

Raila Odinga, figure historique de la politique kényane à 80 ans, bénéficie de l’appui puissant du président William Ruto, tandis que Mahamoud Ali Youssouf, un diplomate chevronné, est jugé compétent et respecté, bien qu’il soit moins médiatisé.

Dans un retournement de situation, Richard Randriamandrato semble retrouver du souffle après avoir reçu un soutien significatif de la Communauté de développement de l’Afrique australe, redynamisant ainsi sa candidature.

Les pays membres de l’Union africaine, qui doivent voter à bulletin secret, pourraient émerger avec des choix surprenants, chaque candidat ayant des atouts pour la direction de la Commission. Pour être élu, un candidat doit obtenir deux tiers des voix, soit 28, ce qui pourrait mener à des rebondissements passionnants dans les tours de scrutin suivants.