Lomé Actu, 24 octobre 2024- Depuis la mort d’un homme cap-verdien de 43 ans tué par un policier dans le quartier de Zambujal, les banlieues de Lisbonne connaissent une intensification des troubles et des affrontements.
Cet événement tragique, survenu il y a trois jours, a suscité une colère palpable parmi les résidents, entraînant des actes de vandalisme tels que la destruction d’autobus, de voitures, et d’innombrables poubelles au cours de nuits de tension à Loures et Seixal.
Cela s’est produit malgré le renforcement des effectifs de sécurité dans la région. La police semble avoir adouci ses premières déclarations concernant les circonstances du tir qui a coûté la vie à Odair Moniz, ajoutant à la confusion et à l’indignation dans la population.
Le quartier de Zambujal, traditionnellement tranquille et marqué par une population mixte, est désormais le foyer d’une colère collective face à ce décès. Les manifestations et les émeutes sont le reflet d’un mécontentement envers les politiques d’assimilation du gouvernement.
En réponse à ces événements, des associations d’immigrants ont prévu une manifestation pacifique pour vendredi, visant à dénoncer les inégalités et à plaider pour un meilleur traitement des communautés marginalisées. Bien que quatre personnes aient été blessées lors des récents troubles, aucune vie n’a été perdue, mais le climat reste tendu, avec des communautés en quête de réponses et de justice.
