Des représentants de six États côtiers d’Afrique de l’Ouest, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria et le Nigéria, se sont réunis à Lomé cette semaine pour renforcer la coopération régionale contre la pêche illégale.
Cette réunion de haut niveau, organisée par le Comité des pêches pour le centre-ouest du golfe de Guinée (CPCO), s’est tenue du 19 au 21 mai 2025 et a abordé les graves conséquences économiques et écologiques des pratiques de pêche illégale dans l’une des zones marines les plus productives d’Afrique.
Une menace pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance
Le golfe de Guinée, riche en stocks halieutiques, est confronté à une exploitation galopante par des navires étrangers, ce qui entraîne des pertes économiques annuelles dépassant un milliard de dollars dans la région, l’effondrement des industries de la pêche locales et le chômage dans les communautés côtières et l’appauvrissement des écosystèmes marins menaçant la sécurité alimentaire à long terme.
Stratégies clés adoptées
Les délégués ont convenu de mesures urgentes pour lutter contre la crise :
- Registre régional des navires : Une base de données unifiée pour suivre les bateaux de pêche autorisés et signaler les opérateurs illégaux
- Surveillance harmonisée : Patrouilles conjointes et partage de données en temps réel pour surveiller les eaux
- Périodes de rétablissement biologique : Interdictions saisonnières de pêche pour permettre aux stocks de poissons de se reconstituer
Le Togo, pays hôte des négociations, s’est engagé à montrer l’exemple. Le CPCO finalisera le plan d’action régional d’ici juillet 2025, les États membres s’engageant à :
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- Ratifier les nouveaux protocoles d’ici la fin de l’année ;
- Allouer des fonds aux technologies de surveillance ;
- Former les équipes de lutte contre la pêche aux techniques d’interdiction.