5 pays où les diplômés universitaires ont le plus de mal à trouver un emploi

Un diplôme universitaire est souvent considéré comme un sésame pour un avenir meilleur. Mais dans certains pays, ce sésame ne garantit pas une place à la table des négociations.
Malgré des années de travail acharné et de dévouement, de nombreux diplômés se retrouvent au chômage, sous-employés ou coincés dans des emplois mal payés.
Voici un aperçu de 5 pays où les diplômés universitaires sont confrontés aux marchés du travail les plus difficiles
1. Nigéria
Le Nigéria produit des centaines de milliers de diplômés chaque année, mais son économie a du mal à les absorber. Fortement dépendant du pétrole, le pays est confronté à l’instabilité économique, à la corruption et à la mauvaise gestion.
Pour aggraver les choses, il existe un décalage flagrant entre les compétences acquises par les diplômés et ce dont les employeurs ont réellement besoin. En conséquence, beaucoup finissent par occuper des postes sous-payés, se débrouiller comme travailleurs indépendants ou même déménager à l’étranger à la recherche de meilleures perspectives.
2. Afrique du Sud
L’Afrique du Sud a l’un des taux de chômage des jeunes les plus élevés au monde, et les diplômés ne sont pas épargnés. Bien qu’ils soient titulaires d’un diplôme, de nombreux jeunes Sud-Africains ont du mal à trouver du travail en raison d’une économie morose, de conditions d’emploi strictes et d’une croissance lente.
Les employeurs exigent souvent une expérience professionnelle, ce qui laisse les nouveaux diplômés dans une situation inextricable. Beaucoup finissent par accepter des emplois occasionnels dans le commerce de détail ou l’hôtellerie en attendant leur « grande chance », une chance qui souvent n’arrive jamais.
3. Inde : trop de diplômés, trop peu d’emplois de qualité
L’Inde abrite certaines des meilleures universités du monde, mais son marché du travail est sursaturé de diplômés. Les entreprises donnent souvent la priorité aux candidats ayant une expérience professionnelle ou des compétences spécialisées dans des domaines tels que l’informatique et l’ingénierie.
Le sous-emploi est un problème majeur, de nombreux diplômés acceptant des emplois mal payés pour joindre les deux bouts. Il n’est pas rare de voir des personnes titulaires d’un master travailler comme commis, vendeurs ou chauffeurs-livreurs.
4. Égypte
En Égypte, l’écart entre ce que les universités enseignent et ce dont le marché du travail a besoin est un problème important. De nombreux étudiants obtiennent des diplômes dans des domaines où la demande est faible, ce qui entraîne des taux élevés de chômage des diplômés.
Les emplois gouvernementaux, autrefois une option stable, sont désormais plus difficiles à obtenir, et le secteur privé privilégie souvent les candidats ayant de solides relations. En conséquence, de nombreux jeunes Égyptiens sont obligés de chercher du travail à l’étranger ou de créer de petites entreprises avec un succès limité.
5. Espagne
Bien qu’il s’agisse d’un pays développé, l’Espagne a l’un des taux de chômage des jeunes les plus élevés d’Europe. Les ralentissements économiques et les suppressions d’emplois dans des secteurs clés comme le tourisme, la banque et l’immobilier ont rendu le marché du travail encore plus compétitif.
De nombreux diplômés espagnols se trouvent surqualifiés pour les quelques emplois disponibles, ce qui les conduit à accepter des postes peu rémunérés ou temporaires. Frustrés par le manque d’opportunités, beaucoup quittent l’Espagne pour travailler dans d’autres pays européens.
Les difficultés des diplômés de ces pays mettent en évidence un problème mondial : les systèmes éducatifs ne parviennent souvent pas à préparer les étudiants aux réalités du marché du travail.
📲 Suivez notre chaîne WhatsApp