En 2024, l’Afrique subsaharienne continue de dominer la liste des pays ayant les taux de fécondité les plus élevés. Selon Statista, six pays de la région maintiennent une moyenne de six enfants ou plus par femme.
Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, car cela reflète des défis socio-économiques et sanitaires persistants.
Pourquoi les taux de fécondité sont-ils élevés ?
Le Niger arrive en tête de liste avec un étonnant taux de 6,6 enfants par femme, le plus élevé au monde. Les facteurs contributifs comprennent l’accès limité aux soins de santé, la mortalité infantile élevée, l’insécurité alimentaire et l’instabilité politique. Ces conditions sont courantes dans de nombreux pays africains à forte fécondité, où le développement peine à suivre le rythme des demandes démographiques.
Malgré cela, on observe une lente baisse des taux de natalité en raison de la « transition démographique ». À mesure que la mortalité infantile diminue, les familles ressentent moins le besoin d’avoir beaucoup d’enfants, ce qui conduit progressivement à des familles plus petites au fil du temps.
Les 10 principaux taux de fécondité en Afrique :
- Niger : 6,6 enfants par femme
- Tchad : 6,03
- République démocratique du Congo : 5,99
- Somalie : 5,98
- République centrafricaine : 5,74
- Mali : 5,71
- Angola : 5,04
- Nigéria : 4,99
- Burundi : 4,78
- Bénin : 4,74
Bien que les taux de natalité restent élevés, ils sont sur une trajectoire descendante. Cette tendance s’aligne sur les améliorations apportées aux soins de santé et à l’éducation, ce qui laisse espérer une stabilisation démographique progressive dans la région.