Le vendredi 20 décembre 2024, Sani Yaya, ministre togolais des Travaux Publics et des Infrastructures, s’est précisé à l’Assemblée nationale au sujet de l’effondrement de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo.
Le drame, survenu le 13 décembre, à fait huit morts, dont le chauffeur d’un camion-citerne qui a percuté la passerelle. Trois blessés ont reçu une prise en charge médicale complète, grâce aux directives du chef de l’État.
Des mesures préventives annoncées
Le ministre Yaya a souligné l’engagement du gouvernement à prévenir les accidents similaires. Il a mis en avant l’installation urgente de portiques de hauteur à 30 et 50 mètres des passerelles et la construction de ralentisseurs pour ralentir les véhicules. Par ailleurs, des études d’ingénierie sont en cours pour construire des poteaux renforcés capables de résister aux chocs et de sécuriser les ouvrages.
Le ministre a expliqué que la passerelle effondrée a été construite à 6 mètres, dépassant la norme de hauteur de 4,5 mètres fixée par les réglementations nationales et communautaires. Cet oubli, combiné aux dimensions surdimensionnées du camion-citerne, a contribué à la catastrophe.
Un élément d’un plan d’infrastructure plus vaste
La passerelle Agoè-Zongo faisait partie d’un projet national de réhabilitation des routes. Le Togo prévoit de construire 10 passerelles dans le cadre de cette initiative, dont huit sont déjà en place. Cinq d’entre elles ont été construites par l’entreprise tunisienne Soroubat, y comprenant la structure effondrée, qui n’avait pas encore été réceptionnée correctement. Trois autres, construites par l’entreprise chinoise CRBC, ont été achevées et livrées.
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