Le dernier Henley Passport Index révèle que le passeport togolais a considérablement progressé. Ce document de voyage officiel se classe désormais au 76e rang mondial avec un accès sans visa à 60 destinations.
Si cette progression est significative pour les voyageurs togolais, le rapport rapporte l’important écart de mobilité entre les pays africains et les leaders mondiaux comme Singapour (193 destinations sans visa) et les puissances européennes.
Hiérarchie des voyages en Afrique de l’Ouest
Au niveau régional, le passeport togolais se classe juste derrière le Bénin (71e avec 67 pays sans visa) parmi les États d’Afrique de l’Ouest. Les pays voisins suivent de près :
- Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal (77e – 59 destinations)
- Gabon (78e – 58 destinations)
- Niger (79e – 57 destinations)
Le classement devient de plus en plus restrictif à mesure que l’on progresse dans le classement, la République centrafricaine (51e destination), le Cameroun (49e destination) et la RD Congo (43e destinations) étant confrontés aux restrictions de voyage les plus sévères du continent.
Les racines de la fracture de la mobilité
Trois facteurs clés perpétuent le désavantage de l’Afrique en matière de passeport :
1.Limitations diplomatiques : De nombreux pays africains n’ont pas d’accords bilatéraux de visa avec les principales destinations.
2.Défis administratifs : La complexité des procédures documentaires décourage les exemptions de visa.
3.Obstacles de perception : Les stéréotypes en matière de sécurité et de gouvernance influencent les politiques étrangères.
L’espoir naît d’initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et le programme Passeport Afrique de la Banque africaine de développement, qui promeut les documents de voyage numériques.
