Affaire Pascal Tigri : L’ASVITTO met en garde, le Togo sous le feu des soupçons

Affaire Pascal Tigri : L'ASVITTO met en garde, le Togo sous le feu des soupçons

Une rumeur aux implications explosives secoue la sous-région ouest-africaine. Suite à la tentative de coup d’État avortée au Bénin le 7 décembre, les projecteurs se tournent désormais vers le Togo. Des informations publiées par le magazine Jeune Afrique affirment que le lieutenant-colonel Pascal Tigri, présenté comme le cerveau de l’opération et en fuite, aurait trouvé refuge à Lomé 2.

Cette allégation, reprise par plusieurs médias internationaux, place les autorités togolaises dans une position délicate et a provoqué une réaction immédiate de la société civile.

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L’ASVITTO réagit et lance un appel solennel

L’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) a rompu le silence par un communiqué cinglant sur le réseau X. Présidée par Atcholi Kao, l’organisation a condamné « avec rigueur » la tentative de putsch contre un pays qu’elle décrit comme « un modèle démocratique » en Afrique de l’Ouest.

Surtout, l’association a lancé un appel direct aux plus hautes autorités togolaises. Elle a exigé du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, et du gouvernement, de « clarifier » sans délai cette présence supposée sur le territoire national, martelant un principe fort : « le Togo ne saurait servir de base arrière aux aventuriers ».

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Les conséquences potentielles sont graves. Une source gouvernementale béninoise a indiqué que Cotonou s’apprêtait à lancer une notice rouge Interpol contre Pascal Tigri, accompagnée d’une demande officielle d’extradition. Si la présence de l’officier au Togo venait à être confirmée, un épineux bras de fer diplomatique s’engagerait inévitablement entre les deux voisins.

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Cette crise potentielle survient dans un contexte régional déjà marqué par une instabilité sécuritaire croissante, où la coopération entre États est plus cruciale que jamais.

Du côté des autorités togolaises, la ligne est pour l’instant au flou et à la prudence. Une source proche du président du Conseil, citée par le confrère Ici Lomé, a déclaré ne pas disposer d’informations concernant l’arrivée de Tigri à Lomé, tout en qualifiant les relations avec le Bénin de « cordiales », sans plus.

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