À Lomé, le parlement de la Cedeao condmane le coup d’Etat au Burkina Faso
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se retrouve encore une fois face à un coup d’Etat au Burkina Faso. Le parlement de l’institution s’est réuni ce lundi 03 octobre 2022 à Lomé. Il a évoqué le récent coup d’Etat militaire perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré.
« Nous avons assisté il y a trois jours à une nouvelle prise de pouvoir anticonstitutionnelle dans ce pays frère », a commenté Sidie Mohammed Tunis.
Le président du parlement, de la Cedeao ajoute que ce nouveau est un « revers face aux avancées réalisées, non seulement au Burkina Faso, mais aussi au Mali et en Guinée ».
Chantal Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale togolaise, s’est aussi exprimée. Elle a déploré « les différentes crises qui sapent le développement dans notre sous-région ».
Ibrahim Traoré prend le pouvoir au Burkina Faso
Quelques heures après sa démission, le capitaine Ibrahim Traoré, désormais homme fort du Burkina Faso, s’est exprimé. Il a rassuré les citoyens que la situation est sous contrôle.
C’est à travers un communiqué lu par son porte-parole, le capitaine Kiswendsida Farouk Azaria Sorgho. Le putschiste a invité la population burkinabée à vaquer librement à leurs occupations.
Le successeur du Colonel Paul-Henri Damiba a également demandé à la population de se « départir de tout acte de violence et de vandalisme qui pourrait entacher les efforts consentis depuis la nuit du 30 septembre 2022, notamment ceux qui pourraient être perpétrés contre l’ambassade de la France ou la base militaire française ».
Une mission d’enquête parlementaire de la Cedeao pourrait bientôt se rendre à Ouagadougou. Sans doute pour évaluer la situation et converser avec la nouvelle force dirigeante du pays des Hommes intègres.