Le procès de Kizza Besigye, un opposant de longue date du président ougandais Yoweri Museveni, se poursuit ce lundi 13 janvier devant la cour martiale de Kampala.
Besigye, qui a été enlevé au Kenya en novembre dernier, fait face à des accusations de « détention illégale d’armes à feu » visant à menacer la sécurité nationale.
La première instance de cette affaire, débutée le 20 novembre, avait été marquée par des incidents perturbateurs, dont l’arrestation brutale d’un de ses avocats, Eron Kiiza, lors de la dernière audience, qui avait généré confusion et tension au sein de la salle d’audience.
Alors que les observateurs s’interrogent sur la possibilité d’une session calme cette fois-ci, la légitimité de la cour martiale pour juger l’opposant reste un sujet de débat au cours du procès. Kizza Besigye, ancien médecin personnel de Museveni, avait au préalable nié les accusations portées contre lui et avait plaidé pour un procès devant un tribunal civil.
Le climat politique autour de cette affaire est électrique, avec des manifestations récemment organisées pour réclamer la libération de l’avocat arrêté, témoignant de l’intensité des tensions et de la politisation de ce procès.