L’incarcération prolongée de Kizza Besigye inquiète de plus en plus, alors que son état de santé se détériore depuis son arrestation en novembre.
Les appels à sa libération se multiplient au sein de l’opposition, notamment de la part de Robert Kyagulanyi, connu sous le nom de Bobi Wine, qui a donné un ultimatum de 48 heures au président Yoweri Museveni pour relâcher l’opposant historique et d’autres détenus politiques.
Dans sa première réaction depuis le début de la crise, Museveni a soutenu que les accusations portées contre Besigye sont suffisamment graves pour justifier son maintien en détention, ignorant ainsi les préoccupations grandissantes.
La situation de Besigye est d’autant plus alarmante qu’il a récemment été transféré pour des soins d’urgence après avoir été évacué vers un centre médical, témoignant de son affaiblissement.
Malgré les décisions de la Cour suprême déclarant son procès militaire « inconstitutionnel » et ordonnant son transfert vers une juridiction civile, les autorités n’ont pas encore mis cette directive en œuvre. Le chef du National Unity Platform, Bobi Wine, a tenté de visiter Besigye en prison mais a été empêché d’entrer.
Avec la campagne sous le hashtag #FreeKizzaBesigye et une journée de prière organisée pour ce mercredi, l’opposition intensifie ses efforts pour obtenir la libération de la figure emblématique.
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