Alassane Ouattara semble bien parti pour obtenir un quatrième mandat controversé, avec des résultats préliminaires indiquant une large avance. Cependant, l’opposition, représentée par le Front Commun (PPA-CI et PDCI-RDA), conteste la validité de ce scrutin et appelle à sa reprise.
Le Front Commun a lancé un mot d’ordre de manifestations quotidiennes jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel soit rétabli, dénonçant une élection qu’ils qualifient de « coup d’État civil » et affirmant que le peuple ivoirien a été privé de son droit de vote.
La Commission électorale indépendante annonce un taux de participation oscillant entre 45 % et 50 %, mais l’opposition souligne un fort taux d’abstention, interprété comme un boycott massif. Les deux partis estiment que cette situation démontre clairement le rejet par les Ivoiriens d’une élection qu’ils jugent truquée.
Ils exigent l’organisation de nouvelles élections conformes à la Constitution, la libération des manifestants arrêtés pour avoir exercé leur droit de manifester, ainsi que des enquêtes sur les violences qui ont eu lieu, notamment dans la région du Haut-Sassandra, où des pertes humaines et des destructions matérielles ont été rapportées.








