Dans les zones urbaines et rurales du Togo, l’augmentation des nuisances sonores provenant des institutions religieuses, des lieux de divertissement et des commerces a suscité une vive frustration au sein de la population.
Les autorités redoublent d’efforts pour faire respecter la réglementation en vigueur en matière de bruit, afin de rétablir la paix dans des communautés de plus en plus tendues.
Lancement d’une campagne nationale de sensibilisation contre les nuisances sonores
Bediani Belei, directeur des Cultes, a entrepris une tournée nationale pour faire face à la crise croissante. Après avoir rencontré des gouverneurs de région, des membres des conseils municipaux, des responsables de la santé et de l’environnement, ainsi que des forces de sécurité, sa mission vise à renforcer le respect des lois sur la lutte contre la pollution sonore, en particulier dans les lieux accueillant des activités religieuses.
Cette initiative intervient alors que les plaintes des habitants atteignent des niveaux records, certains cas aboutissant à des poursuites judiciaires privées. Il indique que la mauvaise gestion du bruit dans les lieux de culte, les ateliers et les établissements de vie nocturne en est la principale cause. Les groupes religieux sont particulièrement surveillés pour les célébrations nocturnes qui perturbent des quartiers entiers.
Le ministère de l’Administration territoriale et des Affaires religieuses s’efforce de favoriser le respect mutuel entre les communautés tout en prévenant de nouveaux conflits. Le lieutenant-colonel Belei a souligné : « Le respect des textes en matière de bruit est un impératif de cohésion sociale. »
À mesure que les efforts de contrôle se multiplient, les autorités espèrent trouver des solutions durables qui protègent à la fois les traditions et la qualité de vie des communautés.
