Nouvelle constitution au Togo : Les États-Unis sont inquiets

Dans un geste qui a attiré l’attention internationale, le Bureau de l’Afrique du Département d’État américain a fait part de son inquiétude concernant la nouvelle constitution au Togo.
L’assemblée nationale, dont le mandat avait expiré plusieurs mois auparavant, a promulgué ces changements le 19 avril 2024, suscitant un appel à une plus grande transparence et à un engagement public de la part du gouvernement américain.
Controverse constitutionnelle au Togo et réaction des Etats-Unis
Le Bureau Afrique, par le biais d’un message sur X (anciennement connu sous le nom de Tweeter), a souligné l’importance d’un débat ouvert, de l’inclusivité et du droit du peuple togolais à se réunir. Le bureau américain a exprimé sa déception quant au fait que des amendements constitutionnels aussi importants aient été apportés sans que la population togolaise n’ait été informée ou éduquée de manière adéquate.
Notons que les racines de la controverse remontent au 25 mars 2024, lorsque des parlementaires, sur le point d’achever leur mandat, ont voté clandestinement pour modifier la constitution de 1992, qui avait été approuvée à une écrasante majorité par les citoyens togolais.
Ce vote clandestin a suscité l’indignation de l’opinion publique, ce qui a conduit le Président à demander une seconde lecture du texte par le Parlement. Après une brève tournée nationale visant à informer et à engager les citoyens, les membres de l’assemblée ont ratifié les amendements une fois de plus le 19 avril 2024, au milieu d’une campagne électorale en cours.
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