Togo/ Nouvelle constitution : Brigitte Adjamagbo-Johnson dézingue le régime au pouvoir sur RFI

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Le paysage politique togolais est bouleversé depuis l’adoption d’une nouvelle Constitution en mai 2024. Le pays est passé d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, supprimant l’élection présidentielle au suffrage universel direct.

Six mois plus tard, la frustration monte au sein de l’opposition et de la société civile. Ils affirment que la réforme est un stratagème du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, pour maintenir indéfiniment son emprise sur le pays. Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, leader du CDPA et coordinatrice du DMP, est l’une des critiques les plus virulentes.

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Dans une interview accordée à RFI, Adjamagbo-Johnson a condamné la réforme constitutionnelle, le qualificatif de « coup d’État » contre la démocratie togolaise. Elle a affirmé que le peuple rejette ce changement imposé, qui, selon elle, porte atteinte à ses droits et au processus démocratique du pays.

Malgré l’entrée en vigueur de la réforme, plusieurs nouvelles institutions n’ont pas encore été mises en place. Ce retard a encore alimenté le scepticisme et les accusations de manipulation du parti au pouvoir. Adjamagbo-Johnson insiste sur le fait que le peuple togolais ne restera pas les bras croisés face à l’érosion de ses droits.

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Les détails dans l’extrait de l’interview de Brigitte Adjamagbo-Johnson ci-dessous :