« Nous verrons s’ils feront mieux », Ali Bongo au gouvernement de transition

Lomé Actu, 29 mai 2024-   Le président déchu du Gabon, Ali Bongo, s’est défendu en affirmant qu’il n’a pas dirigé le pays seul lors d’une rencontre avec le directeur de publication de Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed.

Il a exprimé son amertume face à sa situation actuelle et a remis en question les accusations portées contre sa famille. Ali Bongo a également souligné que certains de ceux qui le critiquent aujourd’hui ont travaillé avec lui par le passé, et il se demande s’ils n’ont rien à se reprocher. 

Lors de son entrevue avec Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré : « Je n’ai pas dirigé ce pays seul. Certains de ceux qui sont aux affaires aujourd’hui et qui me vilipendent ont travaillé avec moi. N’ont-ils rien à se reprocher ? Les Bongo sont-ils responsables de toutes les vicissitudes du Gabon ? Très bien, nous verrons s’ils feront mieux ».

Il rejette également les accusations de détournement massif d’argent public et les soupçons de préparation de son fils à la succession.

« Je ne cherche pas à revenir, contrairement à ce que certains pensent ».

Malgré sa situation difficile, Ali Bongo refuse de démissionner ou de partir en exil, affirmant qu’il ne quittera jamais le pays sans sa femme et son fils emprisonnés. 

Sa réponse est claire : « Je ne partirai jamais sans Sylvia et Noureddin ».

Marwane Ben Yahmed décrit Ali Bongo comme un homme affaibli physiquement mais mentalement fort, capable de se déplacer sans aide mais avec difficulté. Depuis leur rencontre, Ali Bongo aurait entamé une grève de la faim pour protester contre sa situation.

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