« Nous ne ferons plus d’élections », le gouvernement burkinabé prévient
Le Premier ministre du Burkina Faso, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a affirmé lors de la récente rencontre Gouvernement-Partenaires Techniques et Financiers à Ouagadougou que les élections ne seront organisées que si elles servent les priorités de son gouvernement, à savoir la sécurité, la refondation de l’État et le développement.
Il a clairement rejeté l’idée de tenir des élections pour le simple exercice démocratique, déclarant : « Nous ne ferons plus d’élections pour faire des élections, il faut qu’il y ait un objectif ». Le Premier ministre a souligné que les élections doivent être un moyen de progression vers des objectifs concrets, et non une fin en soi, insistant sur le fait que le pays doit sortir de la pauvreté et progresser vers le développement.
Face aux multiples défis auxquels le Burkina Faso est confronté, le Premier ministre a appelé à une solidarité internationale plus authentique et pragmatique, soulignant la nécessité pour les partenaires internationaux de s’adapter à la situation du pays.
Alors que la communauté internationale presse pour des élections en vue du retour du pouvoir civil, les autorités militaires au pouvoir mettent en avant la priorité du développement et de la stabilité avant la démocratie. Pour ces autorités, la paix et la sécurité sont des prérequis essentiels avant toute autre considération.