Plus de 100 femmes sont portées disparues dans le nord-est du Nigeria. Selon des sources officielles, cet évènement intervient à la suite d’un enlèvement de masse attribué à des jihadistes. L’attaque a eu lieu la semaine dernière dans la région rurale de Ngala, mais de nombreux détails restent à éclaircir, notamment le nombre exact de personnes disparues.
Des chefs de milices anti-jihadistes accusent l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) d’être derrière cette attaque dans l’État de Borno, touché par une insurrection jihadiste ayant causé plus de 40 000 morts et deux millions de déplacés depuis 2009. Les enlèvements constituent un enjeu majeur au Nigeria, touchant tout le pays et souvent motivés par des demandes de rançon.
Un chef de milice anti-jihadiste a indiqué que des femmes provenant de camps de déplacés avaient été attaquées par les insurgés de l’ISWAP, avec certaines femmes parvenant à s’échapper. Les autorités locales ont confirmé la disparition de 113 personnes suite à cet enlèvement survenu le 29 février. Cependant, des vérifications sont en cours dans les camps de déplacés pour établir un bilan précis.
