Le Nigeria franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de transformation numérique en lançant 1Government Cloud (1Gov Cloud), une plateforme qui doit permettre de mettre fin à l’usage du papier au sein de l’administration publique.
Objectif affiché : disposer d’une administration totalement digitale avant fin décembre 2025. Pensée comme un outil central pour moderniser la gouvernance, 1Gov Cloud regroupe plusieurs solutions numériques, dont :
• GovDrive : stockage sécurisé et chiffré sur un cloud souverain ;
• GovECMS : automatisation des processus de travail et interactions entre ministères et agences ;
• GovMail : système de messagerie sécurisé réservé au gouvernement ;
• GovE-Sign : signatures électroniques reconnues légalement ;
• GovConference : visioconférences et audioconférences cryptées ;
• GovOTP : authentification par mot de passe à usage unique ;
• GovAsset Management : gestion centralisée des actifs publics ;
• GovCollaboration Tools : outils de partage et de coordination inter-agences.
Selon Wumi Oghoetuoma, directeur du programme 1Gov Cloud, cette initiative vise à « réduire les lourdeurs bureaucratiques, améliorer la transparence, rationaliser la communication entre administrations et abaisser les coûts liés à l’impression, au stockage et à la distribution des documents ».
Au-delà de la simplification administrative, cette réforme reflète la volonté du Nigeria de faire du numérique un moteur de croissance. Le gouvernement prévoit une contribution des TIC à hauteur de 21 % du PIB d’ici 2027, en s’appuyant sur le renforcement de la cybersécurité, la formation des citoyens et fonctionnaires ainsi que le développement d’infrastructures digitales.
Recevez l'actualité directement dans votre boite mail !
MERCI !
Une étude de la Société financière internationale (SFI) et de Google estime que l’économie numérique africaine pourrait atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. De son côté, la GSMA projette que l’e-gouvernance au Nigeria pourrait générer 814 milliards de nairas de recettes fiscales supplémentaires d’ici 2028.