L’ONU a demandé, le 10 février, la libération immédiate de Mohamed Bazoum, ancien président du Niger, et de son épouse Hadiza, tous deux en détention depuis près d’un an et demi.
Renversé par un coup d’État en juillet 2023, Bazoum est maintenu dans une aile de la résidence présidentielle à Niamey, coupé de tout contact avec l’extérieur, à l’exception de son médecin. Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a qualifié cette détention d' »arbitraire » et contraire au droit international, exhortant à leur remise en liberté et à une réparation adéquate.
Face à cette déclaration, les avocats de Bazoum ont souligné les conditions injustes de sa détention, où lui et sa femme n’ont aucun contact avec leur famille, leurs amis ou même leurs avocats. En réponse, le régime militaire a accusé Bazoum de liens avec des « forces hostiles », justifiant ainsi son emprisonnement.
Alors que l’immunité présidentielle de Bazoum a été levée en juin sans qu’aucune date pour un procès ne soit fixée, ses avocats dénoncent une situation où il est utilisé comme un « bouclier humain » par la junte au pouvoir.
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