À Niamey, les autorités prennent des mesures drastiques pour lutter contre le terrorisme en imposant aux stations-service de la capitale l’installation de systèmes de vidéosurveillance.
Lors d’une réunion avec les responsables de ces établissements, le gouverneur, le général de brigade Abdou Assoumane Harouna, a prévenu que les stations avaient un mois pour se conformer, sous peine de fermeture administrative immédiate.
Cette décision intervient après la découverte selon laquelle environ 60 % du carburant alimentant les groupes terroristes dans la région proviendrait des stations de Niamey.
Ce nouvel ultimatum s’inscrit dans un contexte de colères croissantes face à la contournement d’une précédente interdiction de vente de plus de 50 litres d’essence en bidon, déjà mise en place en 2023 pour tenter de réduire le trafic de carburant.
Le gouverneur a averti que toute station qui ne respecterait pas ces nouvelles directives pourrait faire face à des conséquences légales graves, y compris la prison pour complicité avec des actes terroristes. En mobilisant les acteurs locaux et en renforçant la surveillance, les autorités de Niamey cherchent à tarir les ressources vitales des groupes armés et à garantir la sécurité des citoyens.