Mpox : Une nouvelle pandémie plus grave que la COVID 19

Lomé Actu, 12 Juin 2024- Un homme de 37 ans décède en Afrique du Sud suite à une infection virale mpox. Ceci marque le premier décès lié à cette maladie dans le pays. Le décès survient après que cinq cas confirmés en laboratoire ont été enregistrés le mois dernier.

En réalité, l’homme décède lundi à l’hôpital de Tembisa. Ceci est précisé par Phaahla lors d’une conférence de presse.

Par ailleurs, le Mpox provoque des symptômes pseudo-grippaux. Aussi des lésions remplies de pus, se propage par contact physique étroit.

Bien que la plupart des cas soient bénins, la maladie peut être mortelle. Contrairement au COVID, « le contact doit être direct, de peau à peau », a expliqué Phaahla.

D’ailleurs, les cinq cas confirmés de Mpox en Afrique du Sud sont entre mai et juin. Ces cas touchaient des hommes âgés de 30 à 39 ans.

Ces victimes n’avaient pas antécédents de voyage dans des zones épidémiques. Ceci suggère une transmission locale. Les cinq cas étaient graves et nécessitaient une hospitalisation.

Le séquençage de trois des cas a révélé la souche mpox clade IIb, qui a commencé à se propager mondialement en 2022. Le mpox a été détecté pour la première fois chez l’homme en République démocratique du Congo en 1970, et la RDC représentait plus de 99 % des cas de mpox en Afrique en avril, selon l’Organisation mondiale de la santé.

L’Afrique du Sud a enregistré cinq cas de Mpox en 2022 sans aucun décès, et aucun cas en 2023, a indiqué le ministère de la Santé.