La tension s’est intensifiée le 23 janvier alors que des clashes ont éclaté entre la police et des manifestants au niveau du péage de la nationale 4 à Maputo, une des principales entrées de la capitale.
Ces affrontements surviennent après plusieurs semaines de manifestations consécutives aux élections, durant lesquelles le péage était resté ouvert et gratuit. Cependant, cette exonération a pris fin récemment, incitant les automobilistes à bloquer la route en guise de protestation, créant ainsi d’importants embouteillages.
Les forces de l’ordre, notamment la Brigade d’intervention rapide, ont dû faire face à la situation en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, tandis que Trans African Concessions, l’entreprise chargée de la gestion du péage, a finalement décidé de ne pas percevoir de frais en raison du climat de désordre.
Les partisans de l’opposant Venancio Mondlane ont salué cette décision comme une victoire, affirmant que les citoyens avaient résisté aux pressions. Pour Wilker Dias, consultant en sciences politiques, la situation actuelle met en lumière la nécessité d’engager un dialogue constructif afin de sortir le pays de la crise politique persistante.
