Le pape François, décédé le 21 avril, laisse derrière lui un héritage riche en valeurs sociales, spirituelles et politiques, mais également une situation financière singulière. Certes, il a exercé une position de pouvoir au Vatican, mais paradoxalement, il n’a jamais cherché à amasser des richesses personnelles.
En vertu de son vœu de pauvreté et de la tradition jésuite, il a opté pour une vie simple, vivant à la Maison Sainte-Marthe plutôt que dans les appartements ostentatoires de ses prédécesseurs. Selon des estimations, sa valeur nette ne dépassait même pas 100 dollars, car il ne possédait ni biens matériels, ni comptes bancaires, témoignant d’une approche de la richesse où celle-ci appartient avant tout à l’Église.
En tant que Souverain Pontife, le pape François n’a pas reçu de salaire, car toutes ses dépenses étaient prises en charge par le Vatican. Sa fortune est plus un reflet des ressources de l’Église catholique qu’une accumulation personnelle.
À sa mort, il est probable que les biens et les investissements de l’Église restent sous la gestion du Vatican, où la richesse collective couplée au patrimoine culturel sera préservée.
Ainsi, même si le pape François a légué une empreinte significative sur le plan spirituel, sa fortune personnelle est fondamentalement inexistante, étant limitée à une déclaration de pauvreté qui continuera à inspirer de nombreux fidèles.