Une pratique courante dans les établissements scolaires togolais est au cœur d’une vive alerte sanitaire. Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a publié un communiqué pour dénoncer avec force l’emballage et la distribution de nourritures chaudes dans des sachets plastiques non biodégradables aux élèves, une habitude qu’il qualifie de « dangereuse » et « inquiétante ».
Une pratique « dangereuse et inquiétante » à l’échelle nationale
Dans son appel à l’action, le mouvement exprime sa « consternation et indignation » face à l’ampleur prise par ce phénomène « sur toute l’étendue du territoire national ». Le mouvement s’interroge : « Comment peut-on admettre que les revendeuses servent des bouillies chaudes aux élèves dans des sachets plastiques pour leur consommation ? »
Les risques sanitaires pointés du doigt sont graves. Les sachets plastiques, lorsqu’ils sont en contact avec des aliments ou des boissons chauds, peuvent libérer des substances chimiques toxiques, notamment des composés comme le bisphénol A (BPA) ou des phtalates, susceptibles de migrer dans la nourriture. Une exposition régulière à ces substances est associée, selon de nombreuses études, à des problèmes de santé sérieux à long terme, pouvant affecter le développement et augmenter les risques de certaines maladies.
Un appel urgent aux autorités pour garantir la sécurité alimentaire
Face à ce qu’il considère comme une menace pour la santé publique, le MMLK exhorte impérativement les autorités togolaises à intervenir. Le mouvement demande la mise en place de mesures concrètes pour « mettre fin à ces pratiques et garantir la sécurité alimentaire des élèves ».
La solution préconisée est claire : promouvoir et généraliser l’utilisation de contenants alimentaires réutilisables et biodégradables dans l’enceinte des écoles. Cette alternative serait à la fois plus sûre pour la santé des enfants et plus respectueuse de l’environnement, en réduisant la pollution plastique.
Alerte le danger des sachets plastiques pour la nourriture chaude : le MMLK dans son rôle
Le mouvement affirme son intention de jouer un « rôle important » dans la résolution de ce problème. Il prévoit de lancer des campagnes de sensibilisation à destination des élèves, des parents d’élèves, des revendeuses et des autorités scolaires et sanitaires. L’objectif est de faire connaître les dangers de la pratique et d’encourager l’adoption collective de solutions alternatives.
Par ailleurs, le communiqué du MMLK élargit son inquiétude à la qualité globale des repas servis aux élèves, appelant les services compétents à s’investir pour vérifier et imposer le respect des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire.