L’édition 2025 de Miss Univers, déjà secouée par une succession de scandales, connaît un nouvel épisode explosif. Fatima Bosch Fernandez, fraîchement couronnée Miss Univers, est désormais visée par une plainte pénale déposée par M. Nawat Itsaragrisil, président du comité hôte de la 74ᵉ édition.
Miss Grand International Public Company Limited et M. Nawat Itsaragrisil ont publié un communiqué officiel afin d’éclaircir les faits concernant l’incident largement relayé par plusieurs médias le 4 novembre 2025. Selon le communiqué, M. Nawat n’a jamais traité Mme Fatima Bosch Fernandez d’« imbécile », contrairement à ce qui a été affirmé publiquement.
Les enregistrements audios déjà diffusés montrent pourtant qu’il a utilisé le mot « dégâts », une remarque visant à rappeler que « si les candidates suivent aveuglément les ordres de leurs directeurs nationaux, elles risquent de causer des dégâts ». Ces propos, précisent-ils, sont parfaitement audibles dans les preuves audio.
Après avoir quitté la pièce, Mme Fatima Bosch Fernandez aurait, selon l’organisation, déformé les faits devant la presse, en affirmant que M. Nawat l’avait insultée. Toujours selon le communiqué, même après avoir eu connaissance des enregistrements qui contredisaient cette version, elle ne s’est jamais excusée auprès de M. Nawat Itsaragrisil.
Malgré la clarification apportée et les preuves présentées, Fatima Bosch aurait continué à relayer une version erronée des faits lors de multiples interviews, ce que l’organisation considère comme une campagne de diffamation. Elle est accusée d’avoir exploité cette situation pour attirer l’attention médiatique et renforcer sa position durant la compétition.
L’organisation précise que si d’autres déclarations diffamatoires sont identifiées, de nouvelles poursuites judiciaires seront engagées conformément à la loi. Miss Grand International Public Company Limited appelle l’ensemble des médias à faire preuve de prudence dans leur couverture de cette affaire.
Elle demande expressément de ne pas relayer les accusations sans vérification et de ne pas coopérer à la diffusion d’informations jugées fausses par l’organisation. Le communiqué avertit que tout média amplifiant ces accusations pourrait faire l’objet de poursuites, en tant que co-conspirateur dans une affaire de diffamation.