Top 5 des meurtres les plus choquants de l’histoire du Togo 

Top 5 des meurtres les plus choquants de l’histoire du Togo 
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Un nouveau drame sanglant vient d’entrer sur la liste des meurtres les plus choquants de l’histoire du Togo. Le 19 août 2025, dans une usine de production d’eau pure à Ségbégan, un employé a décapité son supérieur avant de jeter la tête dans un étang voisin.

Si l’affaire de Ségbégan choque par sa brutalité, elle n’est pas isolée. Au fil des années, plusieurs meurtres retentissants, sans lien avec la politique, ont bouleversé l’opinion publique. Voici un retour sur cinq affaires criminelles les plus choquantes au Togo.

Les meurtres les plus choquants de l’histoire du Togo 

1. L’affaire Midi Lackos(2002) : un chanteur décapité par son propre frère

En mai 2002, le chanteur Kossi Agbéviadé, alias Midi Lackos, est tué par son cadet à Hanoukopé (Lomé). Armé d’une machette, ce dernier décapite son frère après une dispute autour de l’héritage familial et de la vente d’une maison.
La barbarie de l’acte choque tout le pays, relayé massivement par les radios FM de Lomé. L’affaire reste gravée dans les mémoires comme l’un des faits divers les plus traumatisants du Togo moderne.

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2. Les meurtres en série de jeunes femmes à Lomé (2011-2014)

Entre 2011 et 2012, une dizaine de jeunes filles et femmes disparaissent avant d’être retrouvées mortes dans la banlieue nord de Lomé. L’enquête mène à l’arrestation de plusieurs suspects, dont des fidèles d’une église adventiste. Au procès, deux accusés sont condamnés à la prison à vie en 2014, tandis qu’un pasteur inculpé est acquitté faute de preuves. Pendant plusieurs mois, la capitale a vécu dans la peur, et l’affaire a soulevé des questions sur la sécurité des femmes et la montée de crimes rituels présumés.

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3. Le tueur en série de Sotouboua (2023-2024) : huit victimes en deux mois

Entre décembre 2023 et février 2024, huit personnes sont assassinées dans la région centrale (Sotouboua, Blitta, Tchébébé). Les habitants vivent dans la terreur d’un tueur en série. L’arrestation de K. Agbégnigan, multirécidiviste de 35 ans, met fin à cette série macabre. Il avoue quatre meurtres mais reste silencieux sur ses motivations. La psychose qu’il a créée a marqué durablement les villages de la région et mis en lumière les failles dans le suivi des anciens détenus.

4. L’assassinat d’Imad pour un iPhone (2024)

En février 2024, le jeune étudiant Barry Amadou, alias Imad, 20 ans, est poignardé à mort sur la plage d’Agbavi alors qu’il livrait un iPhone 15 Pro Max à un prétendu acheteur. L’auteur du guet-apens, un élève de 22 ans, est arrêté et avoue avoir tué pour s’emparer du téléphone. Cette affaire a déclenché une vive émotion sur les réseaux sociaux.

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5. Le crime de Djarkpanga (2025) : deux policiers meurtriers

En mai 2025, une commerçante de Djarkpanga (préfecture de Mô) est assassinée à coups de pilon par deux hommes venus lui soutirer de l’argent. La stupeur est immense quand on découvre que les coupables sont en réalité deux policiers en service, qui avouent avoir prémédité leur crime pour financer leur désertion.

De l’affaire Midi Lackos en 2002 à la tragédie de Ségbégan en 2025, ces meurtres choquants rappellent que certains faits divers vont bien au-delà du simple crime isolé. Ils révèlent des fractures profondes : conflits familiaux, insécurité des femmes, récidive criminelle, déviances juvéniles ou dérives institutionnelles.

Togo : un employé décapite son supérieur et se débarrasse de la tête (images choquantes)