Meurtre du commandant Mahama : 12 personnes condamnées à la prison à vie
Douze des quatorze personnes accusées d’avoir joué divers rôles dans le meurtre tragique du commandant Maxwell Mahama ont été condamnées à la prison à vie après un verdict de culpabilité prononcé à l’unanimité par un jury.
Ils ont été reconnus coupables de meurtre, de conspiration en vue de commettre un meurtre et de complicité de meurtre. Parmi les accusés figure l’ancien député de Denkyira-Obuasi, qui aurait incité la communauté à attaquer le commandant Mahama.
Deux des accusés ont été acquittés et libérés après que le jury les a déclarés non coupables des charges retenues contre eux.
Le commandant Mahama a été brutalement lynché à Denkyira-Obuasi, dans la région centrale, le 29 mai 2017, alors qu’il était en service. L’incident tragique s’est produit après qu’il a été identifié par erreur comme un voleur par la communauté.
Les accusés
À la suite du lynchage, plus de 50 suspects ont été appréhendés dans un premier temps et, après examen, 14 personnes ont été sélectionnées pour être poursuivies. Parmi eux, William Baah, alors député de Denkyira Obuasi, Bernard Asamoah (alias Daddy), Kofi Nyame (alias Abortion), Akwasi Boah, Kwame Tuffour, Joseph Appiah Kubi, Michael Anim et Bismarck Donkor. Les autres accusés sont John Bosie, Akwasi Baah, Charles Kwaning, Emmanuel Badu, Bismarck Abanga et Kwadwo Anima.
Un long procès
Le procès a connu un tournant en juillet 2022 lorsque la Haute Cour a rejeté une demande de non-lieu formulée par les avocats de la défense des accusés. La défense a soutenu que l’accusation n’avait pas réussi à présenter un dossier convaincant contre leurs clients et qu’ils devaient être acquittés. Cependant, la juge Mariama Owusu, juge de la Cour suprême siégeant en tant que juge supplémentaire de la Haute Cour, a rejeté cet argument, déclarant que les charges avaient été suffisamment démontrées par l’accusation et qu’elles devaient être défendues.
L’affaire a été au cœur de l’actualité, mettant en lumière les événements tragiques qui ont entouré la mort du major Mahama et cherchant à obtenir justice pour l’officier militaire assassiné.