Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a fermement condamné le meurtre d’une femme de 50 ans, le 13 mai à Djarkpanga, qui aurait impliqué deux policiers. Dans un communiqué du 18 mai, l’organisation de défense des droits humains a dénoncé cet incident. Elle le qualifie de violation « criminelle et inacceptable » de la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre.
Appel à une enquête approfondie après le drame à Djarakpanga
Tout en reconnaissant l’arrestation rapide des deux suspects à Lomé le 15 mai, le MMLK insiste sur le fait qu’il ne s’agit que d’une première étape. L’organisation du pasteur Edoh Komi exige :
- Une enquête judiciaire indépendante et immédiate sur les circonstances du meurtre ;
- Des poursuites judiciaires publiques et transparentes contre les policiers accusés ;
- Des sanctions exemplaires pour dissuader de futurs abus de pouvoir ;
- Un suivi psychologique et éthique renforcé des forces de sécurité, notamment dans les zones rurales.
L’organisation de défense des droits humains a qualifié cet incident de symptôme de défaillances institutionnelles plus profondes, déclarant : « Le silence, la banalisation ou l’impunité face à de tels crimes ne sauraient être tolérés dans une République qui se veut démocratique et respectueuse des droits humains ».
Sa déclaration s’est conclue par des condoléances à la famille de la victime et un avertissement selon lequel la société civile suivra de près le processus judiciaire.