Lomé Actu, 30 juillet 2024- Un vent de liberté souffle sur le Maroc. Le roi Mohammed VI du Maroc a décidé d’accorder une grâce royale à trois journalistes, Omar Radi, Taoufik Bouachrine et Soulaimane Raissouni.
Ces derniers étaient incarcérés pour des accusations de crimes sexuels qu’ils ont toujours niées. Les journalistes, considérés comme des figures emblématiques de la répression contre les critiques du pouvoir au Maroc, ont été libérés après avoir passé plusieurs années en prison.
Cette décision fait partie d’un programme de grâce royale plus large concernant 2 278 personnes, à l’approche du 25e anniversaire de l’accession au trône de Mohammed VI. Bien que cette libération soit accueillie positivement par les défenseurs des droits de l’homme, certains restent prudents.
Ils insistent sur le fait que la grâce royale ne dédouane pas les autorités marocaines des accusations de poursuites politiques contre les journalistes. Ils appellent à des réformes plus profondes pour garantir la liberté de la presse et une véritable démocratie au Maroc.