Mariages forcés : Le Togo prend position en imposant des sanctions sévères

La Police nationale togolaise a réaffirmé son engagement à lutter contre les mariages forcés, rappelant aux citoyens les dispositions légales sévères en vigueur. Le 15 janvier 2025, la police a publié une déclaration sur Facebook. Elle a souligné les sanctions encourues par les contrevenants à ces lois.

Pour rappel, cette intervention de la police tombe à pic suite au tragique suicide d’une jeune fille de 13 ans à Asrama, située dans la préfecture de Haho au Togo. Forcée à un mariage arrangé par son père, la jeune fille a mis fin à ses jours, incapable de faire face à la souffrance.

Cadre juridique des mariages forcés au Togo

Selon l’article 341 du Code pénal togolais, forcer un adulte ou un enfant à se marier sans son consentement est strictement interdit. Cela inclut les mariages arrangés en échange d’une compensation financière ou matérielle. Au Togo, le mariage doit être une union consensuelle entre deux personnes de sexe opposé, les deux partenaires étant âgés d’au moins 18 ans. Tout mariage conclu sous la contrainte est annulé par la loi.

La législation interdit également des pratiques telles que l’enlèvement ou la détention d’une personne pour la contraindre au mariage.

Des sanctions sévères pour les contrevenants

Les auteurs de mariages forcés risquent 3 à 5 ans de prison et des amendes allant de 1 à 5 millions de francs CFA. Ceux qui tirent un profit financier ou matériel de ces actes risquent des peines plus lourdes de 5 à 10 ans de prison et des amendes de 5 à 20 millions de francs CFA.

Lutte contre les effets néfastes

La police togolaise a rappelé les effets dévastateurs des mariages forcés sur les victimes, les familles et les communautés. Ces pratiques perpétuent les inégalités, privent les individus de leurs droits fondamentaux et entravent le progrès sociétal.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer

Adblock détecté

N'hésitez pas à nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité !