Africa Development Council (ADC), une organisation à but non lucratif qui promeut le développement industriel durable en Afrique, a appelé le président ghanéen, John Mahama, à intervenir diplomatiquement dans la crise politique qui s’aggrave au Togo avec de violentes manifestations.
L’ADC avertit qu’un retard dans l’action pourrait entraîner de nouvelles violences. Dans un communiqué publié le 03 juillet 2025, elle a souligné l’urgence d’une médiation pour éviter de nouvelles effusions de sang dans le pays voisin.
Appel à l’intervention diplomatique immédiate de John Mahama
L’organisation a reconnu les efforts en coulisses du président Mahama, mais a insisté sur la nécessité d’une action plus décisive. « Nous savons qu’il s’efforce discrètement d’apaiser les tensions, mais le temps presse », a déclaré le Conseil. Cet appel intervient dans un contexte de frustration croissante envers les organismes internationaux comme l’ONU, l’UA et la CEDEAO, que l’ADC accuse de ne pas avoir su gérer efficacement la crise.
S’exprimant avec confiance dans le leadership du Ghana, l’ADC a décrit le pays comme le « nouvel espoir de l’Afrique » sous la direction de Mahama. « Grâce à son influence diplomatique, le président Mahama peut accomplir des miracles pour rétablir la paix au Togo », peut-on lire dans le communiqué.
L’organisation a souligné le rôle historique du Ghana dans la stabilité régionale et a exhorté Mahama à tirer parti de sa position pour faciliter le dialogue entre les parties prenantes togolaises.
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L’ADC offre un soutien technique au relèvement post-crise
Au-delà de la médiation, le conseil s’est engagé à contribuer au relèvement à long terme du Togo en fournissant une expertise en ingénierie pour reconstruire les infrastructures industrielles et optimiser la chaîne de valeur des ressources naturelles du pays. Cette double approche vise à s’attaquer à la fois aux symptômes et aux causes profondes de l’instabilité.
Dans sa déclaration, l’ADC a vivement critiqué les organisations internationales pour leur silence apparent, affirmant : « Le monde doit agir maintenant pour rétablir la paix au Togo. »
Face aux manifestations et à la répression gouvernementale, l’appel du Conseil accentue l’aggravation de la crise et la nécessité d’un leadership régional proactif.