La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a obligatoirement soumis à l’Assemblée nationale ses conclusions sur les récentes manifestations antigouvernementales. C’est une étape importante dans la résolution des tensions politiques qui secouent le pays.
Lundi, le président de la commission, Kwao Ohini Sanvee, a conduit une délégation pour rencontrer le président de l’Assemblée, Kodjo Adedze, afin de lui présenter un rapport détaillé sur les manifestations violentes qui ont secoué Lomé fin juin.
Examen complet des violences lors des manifestations
Ce document fournit une analyse approfondie des manifestations qui ont éclaté les 6, 26, 27 et 28 juin, marquées par des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Rédigé à la suite d’une demande officielle du Parlement, le rapport expose les préoccupations en matière de droits de l’homme retenus lors des troubles et propose des recommandations concrètes pour y remédier.
« Nous avons remis un rapport d’étape comportant des constats précis et des recommandations », a déclaré M. Sanvee à l’issue de la réunion. Le rapport contient des conclusions vérifiées et des solutions concrètes pour faire respecter les droits des citoyens.
Le Parlement s’engage à agir
Le président Adedze a assuré que les législateurs examinateurs étaient les conclusions de l’intermédiaire de commissions spécialisées. Le parlement s’engage à étudier attentivement ce document et déterminer les prochaines étapes appropriées, sans préciser de délai de réponse.
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L’intervention de la CNDH s’inscrit dans le cadre de l’article 83 de la Constitution togolaise révisée, qui habilite la commission à conseiller les institutions de l’État sur les questions de droits humains. Ses recommandations pourraient influencer la gestion des futures manifs par les autorités, dans un contexte de tensions politiques persistantes.