La condamnation internationale du gouvernement togolais s’intensifie suite aux violents affrontements survenus lors des manifestations du 26 au 28 juin. Des acteurs politiques étrangers exigent que des comptes soient rendus pour les victimes.
Des politiciens étrangers brisent le silence
Jean-Luc Mélenchon, chef du parti français La France Insoumise, a exprimé sa solidarité. « Solidarité avec le peuple Togolais qui veut la démocratie, la liberté, et la fin de la dictature. Angoisse dans ces heures cruciales », a-t-il tweeté.
Solidarité avec le peuple Togolais qui veut la démocratie, la liberté, et la fin de la dictature. Angoisse dans ces heures cruciales.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 30, 2025
Du Ghana, Oliver Barker-Vormawor, du mouvement #FixTheCountry, a lancé un avertissement. « Le Ghana a un émissaire pour les États de l’AES. Mais si nous continuons de garder le silence sur le Togo, si nous échouons à soutenir nos voisins dans leur lutte contre la tyrannie, nous aurons bientôt besoin d’un émissaire pour le Togo aussi. Free Togo », a-t-il déclaré.
Récit officiel contesté
Une déclaration gouvernementale contestée attribue tous les décès dus aux manifestations à des noyades, une affirmation absente des portails officiels. Le silence persistant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a suscité de vives critiques.
Les organisations de défense des droits humains insistent sur des enquêtes internationales immédiates sur les violences d’État présumées, des autopsies médico-légales de tous les décès liés aux manifestations et une médiation de la CEDEAO pour empêcher une nouvelle escalade.
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