Manifestations au Togo : Le Ghana nie héberger les organisateurs

Manifestations au Togo : Le Ghana nie héberger les organisateurs
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Le gouvernement ghanéen a fermement démenti les allégations selon lesquelles son territoire servirait de base opérationnelle aux leaders des manifestations au Togo. Le ministre des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, s’est adressé au Parlement le 23 juillet. Il a refuté catégoriquement les allégations selon lesquelles le Ghana accueillerait des individus coordonnant des manifestations antigouvernementales au Togo voisin.

Le ministre Ablakwa a reconnu la fermeture des postes frontaliers non officiels par le Togo, le 2 juillet, par mesure de sécurité, tout en soulignant que les principaux postes frontières comme celui d’Aflao restaient opérationnels. Le ministre a suggéré que les autorités togolaises ont agi sur la base de soupçons infondés selon lesquels les organisateurs des manifestations opéraient depuis le territoire ghanéen.

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« Bien qu’il n’y ait eu aucun rapport impliquant des ressortissants ghanéens dans les morts ou les arrestations liées aux récentes manifestations, le gouvernement togolais a décidé de fermer tous les points de passage non officiels dans le cadre du renforcement de la sécurité le long des frontières entre le Ghana et le Togo, le 2 juillet 2025 », a-t-il déclaré.

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Assurances diplomatiques

Le gouvernement ghanéen surveille étroitement ses citoyens au Togo par l’intermédiaire de son ambassade à Lomé, qui a mis en place des services d’urgence 24h/24. Ablakwa n’a signalé aucune victime ni arrestation ghanéenne lors des récents troubles au Togo, mais il a exprimé sa sympathie pour les communautés frontalières touchées par la fermeture des points de passage, qui a perturbé le commerce transfrontalier et les échanges sociaux quotidiens.

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Cette clarification diplomatique intervient dans un contexte de tensions régionales accrues. Le Togo a mis en place une fermeture temporaire et totale des frontières lors des élections municipales du 17 juillet.