Mali : Un an après la déclaration du 31 Mars, les élections toujours dans le flou

Cela fait un an aujourd’hui que la majorité des organisations politiques et de la société civile maliennes ont signé la Déclaration du 31 mars, appelant au rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali.

Alors que quatre ans et demi se sont écoulés depuis le coup d’État d’août 2020, aucune date n’a encore été fixée pour la tenue des élections, malgré les promesses des autorités de transition de mettre fin à la transition d’ici le 26 mars 2024.

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L’opposant exilé Ismaël Sacko, président du Parti social-démocrate africain (PSDA) et signataire de la déclaration, dénonce une situation d’impasse alors que les libertés civiles diminuent et que des voix critiques sont silences.

Depuis le « légère report » annoncé en septembre 2023, le gouvernement de Bamako n’a pas établi de nouveau calendrier électoral, laissant les signataires de la Déclaration du 31 mars dans une situation d’incertitude juridique et institutionnelle.

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Sacko souligne que les forces de sécurité exercent une pression croissante sur la population, avançant que l’argument de la nécessité de garantir la sécurité avant les élections devient de moins en moins crédible.

À son avis, il est tout à fait possible d’organiser des élections tout en assurant la sélection du territoire, appelant à une urgence dans le rétablissement de l’ordre constitutionnel que souhaite la majorité des Maliens.

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