Souleymane Cissé, le célèbre cinéaste malien, est décédé le 19 février à Bamako, laissant derrière lui un immense héritage cinématographique qui a profondément marqué l’Afrique.
Sa disparition survient à quelques jours de l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), où il devait siéger en tant que membre du jury. Reconnu pour ses contributions significatives au cinéma africain, Cissé a remporté le double prestigieux Étalon de Yennenga, qui célèbre les réalisations dans le cadre de ce festival.
Son film emblématique « Yeelen (La Lumière) », sorti en 1987, a également reçu le Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes, soulignant l’importance du cinéma africain sur la scène internationale. Au moment de sa mort, Souleymane Cissé continuait à inspirer par son engagement en faveur du développement de la culture et du cinéma en Afrique.
Lors d’une conférence juste avant son décès, il avait exprimé sa vision pour l’avenir du Mali, affirmant : « Le Mali va apporter quelque chose à l’humanité. » Son parcours, parsemé de distinctions, incluait récemment le Carrosse d’Or et le Prix de l’« Icône culturelle » du festival du film africain de la Silicon Valley.
Avec sa voix unique et son talent, Cissé a laissé un héritage inestimable pour les générations à venir, un véritable phare pour les cinéastes africains en quête de reconnaissance et d’inspiration.
