Ibrahim Nabi Togola, président du parti d’opposition Nouvelle vision pour le Mali (NVPM), a été libéré le 10 février après avoir été détenu en secret depuis son enlèvement par la Sécurité d’État le 28 décembre.
Alors qu’il se préparait à lancer un mouvement en faveur du retour à l’ordre constitutionnel, sa disparition avait plongé son entourage dans l’inquiétude. Bien que sa libération soit accueillie avec un immense soulagement, Togola revient affaibli et malade, témoignant de l’angoisse et de la maltraitance qu’il a subies durant son incarcération.
Abdoulaye Traoré, président du parti Rassemblement pour la justice sociale (RJS) et vice-président de la coalition Jigiya Kura-Espérance Nouvelle, exprime des sentiments partagés de joie et de tristesse. Bien qu’il se félicite du retour de son ami, il souligne l’importance cruciale de poursuivre leur lutte pour la démocratie et l’État de droit au Mali.
Le climat politique reste préoccupant avec de nombreux autres prisonniers politiques toujours derrière les barreaux, alimentant les craintes concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression dans le pays.
