Lancé il y a plusieurs semaines, le passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES), comprenant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, n’a pas encore reçu la certification des organismes compétents. Ce document a été conçu après le retrait des trois pays de la CEDEAO, symbolisant ainsi un tournant vers une nouvelle ère d’indépendance.
Toutefois, son intégration dans le cadre diplomatique international semble complexe. Alors que le ministre malien des Affaires étrangères a assuré que les normes internationales ont été respectées lors de sa création, les chancelleries étrangères demeurent prudentes et hésitent à le reconnaître.
À ce jour, seul le Mali a entamé des démarches pour obtenir une reconnaissance officielle, soulignant les défis à surmonter pour rendre ce passeport valide sur la scène internationale.
Les conséquences de cette situation se font déjà sentir pour les citoyens de l’AES, avec des rapports indiquant des refus de visas pour les détenteurs de ce nouveau passeport. Bien que certaines chancelleries affirment que ces décisions ne sont pas directement liées à l’absence de reconnaissance, les citoyens expriment des inquiétudes quant à leur situation.
Les autorités maliennes ont tenté de rassurer les voyageurs en leur rappelant que les anciens passeports de la CEDEAO demeurent valides jusqu’à leur expiration, leur conseillant donc de les utiliser en attendant la reconnaissance du nouveau document.
Cette transition délicate met en évidence les enjeux politiques et diplomatiques auxquels fait face l’AES.
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