L’universitaire malien Étienne Fakaba Sissoko a retrouvé la liberté le 27 mars 2025, après avoir passé une année en détention dans la prison de Kenioroba, située à 75 kilomètres de Bamako.
Son arrestation en mars 2024 était survenue à la suite de la publication d’un ouvrage dans lequel il critiquait la communication du gouvernement de transition, qualifiée de « propagande ». Condamné pour « atteinte au crédit de l’État » et d’autres charges, Sissoko a toujours été soutenu par son avocat et diverses organisations de défense des droits humains, qui ont dénoncé les motifs politiques de son incarcération.
À sa libération, Sissoko a réitéré son engagement en faveur de la liberté d’expression et du débat académique, célébrant cette nouvelle étape avec la promesse de retrouver sa famille et ses étudiants à la Faculté des sciences économiques de Bamako.
Malgré la fin de sa peine, il et son avocat demeurent déterminés à prouver son innocence, avec un recours encore en cours. La situation de Sissoko illustre un climat tendu pour la liberté d’expression au Mali, et son cas soulève des questions cruciales concernant le rôle des intellectuels dans la société et les tentatives d’étouffer les voix critiques.








