Demba Diabira, l’ancien président du Haut Conseil des Maliens de France, est en prison à Bamako depuis le 6 décembre 2024, marquant deux semaines d’incarcération.
Son arrestation fait suite à une plainte de Dalla Dramé, élue pour le succéder en juin dernier, qui l’accuse d’avoir refusé de céder son poste et de s’être engagé dans des malversations financières.
Inculpé d’« usurpation de titre » et d’« abus de confiance et complicité », Diabira et ses partisans dénoncent un complot visant à miner sa réputation, tandis que les accusations portent sur le détournement de presque 80 000 euros collectés par l’association.
Les soutiens de Diabira, dont Fatou Bouné, critiquent les circonstances de son arrestation et mettent en avant que le processus de passation de pouvoir n’a pas encore eu lieu, arguant ainsi que la situation actuelle est injuste.
Bouné insiste sur le fait que le Haut Conseil des Maliens de France est une association régie par la loi française de 1901, ce qui rend la démarche judiciaire malienne inappropriée selon elle.
Leurs inquiétudes grandissent et ils demandent la libération immédiate de Diabira, alors que l’affaire continue d’évoluer sur le plan judiciaire au Mali. Un interrogatoire par le juge d’instruction est prévu ce vendredi pour faire avancer la situation.
