Lutte contre la corruption en RDC : Le gouvernement dévoile sa nouvelle stratégie

Kinshasa, 11 avril 2024 (Lomé Actu)- Alors que les députés provinciaux s’apprêtent à élire les sénateurs et les gouverneurs dans les prochaines semaines, les accusations de corruption entourant ces scrutins suscitent des critiques récurrentes.

Pour lutter contre ce fléau, le service de la présidence chargé de prévenir et combattre la corruption a mis en place un numéro vert permettant de signaler les suspicions de corruption impliquant les députés provinciaux.

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Il s’agit du numéro 158. Malgré le coût réduit des appels vers la ligne de collecte, seuls quelques appels ont été reçus par les agents du centre d’appel de l’agence anti-corruption lors du premier jour de fonctionnement.

Les agents du centre d’appel, opérant dans l’anonymat pour assurer leur sécurité, sont chargés de recueillir les plaintes pour alimenter les enquêtes de l’agence anti-corruption.

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Le responsable a déclaré : « Le travail des agents qui sont présents est de réceptionner les plaintes qui serviront à documenter le travail des enquêteurs, parce que tout ceci est fait à des fins d’investigation, poursuit la responsable. Ce sera le travail de nos enquêteurs de démêler par la suite le vrai du faux. Tenant compte des irrégularités qui ont émaillé le précédent processus électoral, l’APLC a voulu apporter une réponse concrète et ce dispositif de dénonciation en fait partie ». 

Face aux irrégularités observées lors des processus électoraux passés, l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (APLC) a mis en place ce dispositif de dénonciation pour renforcer la transparence et l’intégrité des scrutins à venir.

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