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Mort de Charlie Kirk : qui était l’influenceur trumpiste tué par balles ?

Mort de Charlie Kirk : qui était l’influenceur trumpiste tué par balles ?

Charlie Kirk, figure montante de la droite conservatrice américaine et proche de Donald Trump, a été tué par balle mercredi 10 septembre lors d’une réunion publique sur un campus de l’Utah. L’annonce de sa mort à seulement 31 ans a provoqué une onde de choc dans le camp républicain, où il était considéré comme un militant influent auprès de la jeunesse.

Ancien étudiant du Harper College dans l’Illinois, Charlie Kirk avait abandonné ses études en 2012 pour fonder Turning Point USA, devenue en quelques années le plus grand mouvement étudiant conservateur des États-Unis, présent sur plus de 3 000 campus. Connu pour ses débats filmés et massivement relayés sur les réseaux sociaux, il cumulait près de 11 millions d’abonnés sur Instagram et YouTube.

Ses prises de position radicales contre l’immigration, l’avortement ou encore l’islam lui avaient assuré une forte notoriété mais aussi de vives critiques. En octobre dernier, il qualifiait l’IVG d’« Holocauste de notre époque », tandis qu’il accusait l’administration Biden de faciliter l’entrée des migrants aux États-Unis.

Soutien indéfectible de Donald Trump depuis 2016, il avait dirigé Students for Trump, organisation mobilisant les jeunes électeurs républicains. Son mouvement avait même participé aux rassemblements du 6 janvier 2021, lors de l’invasion du Capitole.

Pour ses partisans, Charlie Kirk représentait « la voix de la jeunesse conservatrice ». Donald Trump l’a décrit comme « aimé et admiré de tous », tandis que ses alliés le présentent désormais comme un « martyr tombé pour la défense des valeurs chrétiennes ».

À l’inverse, ses opposants l’accusaient d’avoir banalisé un discours nationaliste et radicalisé une partie de la jeunesse républicaine. Sa mort brutale, condamnée par des personnalités politiques de tous bords, relance le débat sur la violence politique aux États-Unis.

L’ancienne vice-présidente Kamala Harris a ainsi rappelé que « la violence politique n’a pas de place en Amérique ».

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