Lors de sa seconde allocution devant l’Assemblée nationale, le président libérien Joseph Boakai a mis l’accent sur les « progrès » réalisés dans la lutte contre la corruption et la sécurité au Liberia, tout en omettant de mentionner l’incendie criminel qui a ravagé le bâtiment du Capitole en décembre dernier.
Dans un discours d’une heure prononcé le 27 janvier 2025, il a déclaré que la sécurité de l’État demeure intacte et que l’importance de la paix l’emporte sur toutes les ambitions personnelles. Boakai a également rappelé les enjeux de la corruption, soulignant une prise de conscience grandissante chez les citoyens quant à ce fléau.
Cependant, des experts expriment des réserves quant à l’efficacité des actions menées par le président, affirmant que la situation s’est même détériorée sur plusieurs fronts.
Malgré les affirmations de Boakai sur l’amélioration de l’état de la nation, Abdullah Kiatamba, expert en politique libérienne, souligne que les promesses de réforme et la création d’un tribunal spécial pour les crimes de guerre n’ont pas progressé.
La division au sein du Parlement, exacerbée par des tensions autour du ministre de la Justice, reflète l’incapacité du président à promouvoir une réelle unité nationale, soulevant des questions sur sa capacité à guider le pays vers un avenir plus stable.
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