« Les jeunes adultes (18-24 ans) sont les plus malheureux au monde », selon une étude

"Les jeunes adultes (18-24 ans) sont les plus malheureux au monde", selon une étude
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Une vaste étude internationale vient de renverser une croyance tenace : la fameuse « crise de la quarantaine » n’est plus le moment le plus sombre de la vie. Désormais, ce sont les 18-24 ans qui enregistrent les niveaux de bonheur les plus faibles à l’échelle mondiale.

Basée sur des données recueillies aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans 44 autres pays, l’étude révèle que la génération Z traverse une période de mal-être sans précédent. Les chercheurs observent que le déclin de la santé mentale des jeunes a commencé dès 2014, avant de s’aggraver fortement avec la pandémie de COVID-19.

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Santé mentale en chute libre chez les jeunes

Les résultats montrent que l’absentéisme scolaire, les difficultés d’apprentissage et l’abandon du marché du travail pour des raisons psychologiques comptent parmi les principaux facteurs de ce mal-être. Les jeunes femmes apparaissent particulièrement vulnérables : anxiété, dépression et sentiment de désespoir y progressent plus rapidement que chez leurs homologues masculins. Aux États-Unis, le désespoir chez les jeunes femmes a presque doublé entre 2009 et 2024. À l’échelle mondiale, près de la moitié de la génération Z est exposée à un risque de troubles mentaux. Plus de 13 % des moins de 25 ans se déclarent « en détresse », contre seulement 5,6 % chez les générations plus âgées.

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Écrans, comparaison sociale et difficultés économiques en cause

Les experts désignent plusieurs coupables : l’augmentation du temps passé devant les écrans, la pression des réseaux sociaux, mais aussi les difficultés économiques. L’accès au logement et la précarité financière touchent davantage les jeunes adultes, tandis que les générations plus âgées profitent de patrimoines accumulés.

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Les seniors, paradoxalement plus heureux

À contre-courant, l’étude révèle que les plus de 45 ans affichent désormais des niveaux de bonheur supérieurs à ceux des jeunes. Les 70 ans et plus présentent même les taux de désespoir les plus bas au monde, un contraste saisissant avec la détresse des 18-24 ans.