Les femmes des présidents ont-elles droit aux salaires ?

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Les femmes des présidents ont-elles vraiment droit aux salaires ? C’est à cette question qu’a essayé de répondre la Cour suprême du Ghana .

La Cour a invalidé, dans deux décisions distinctes, la constitutionnalité du versement des salaires aux conjoints du président et du vice-président.

Les deux cas ont été initiés par le député (MP) de South Dayi, Rockson Nelson Dafeamekpor. Et le président régional du Nouveau Parti patriotique (NPP) pour la région de Bono, Kwame Baffoe Abronye.

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En effet, ces polémiques ont été déclenchées à la suite de controverses. Et sur les recommandations du comité présidentiel des émoluments. Ils suggérait que les conjoints du président et du vice-président reçoivent des salaires et des émoluments.

Dans son procès, M. Dafeamekpor a spécifiquement demandé au tribunal de statuer. Sur le fait que le comité des émoluments n’avait pas l’autorité. Pour formuler des recommandations ou approuver les salaires et les émoluments des Première et Deuxième Dames.

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De plus, l’avocat des plaignants dans l’action de Dafeamakpor. George Kodzo Adabadze, a affirmé que leur équipe se base sur l’ensemble des documents déposés, y compris leurs mémoires.

Il a déclaré : « Nous contestons fondamentalement l’extension des allocations salariales aux épouses du président et du vice-président. »

George Kodzo Adabadze

L’avocat a réitéré avoir examiné tous les documents déposés et a soutenu que le comité présidé par le professeur Yaa Ntiamoah-Baidu avait outrepassé ses compétences.

« Nous disons qu’ils ont outrepassé leur compétence », a déclaré l’avocat.

L’avocate Esinam Kporku, représentant le principal avocat de Kwame Baffoe, alias Abronye DC, lors du déplacement du dossier de son client, a déclaré qu’elle se basait sur l’ensemble des procédures déposées. Elle a particulièrement mis l’accent sur l’exposé des motifs du plaignant.

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De plus, la jeune avocate Essinam Kporku a impressionné le panel du juge en chef. Elle a été chaleureusement applaudie lorsqu’elle a expliqué pourquoi son client sollicitait l’intervention de la Cour suprême pour annuler l’action.